« Pour la 1ere fois de ce mandat 2008/2014 toutes les délibérations votées à l’unanimité. Une vraie satisfaction du travail accompli au service de la collectivité pour l’équipe municipale en cette fin de mandat »peut-on lire sur la page Facebook de Pascal MONTECOT (27 septembre).
Une belle façon de retourner la situation à son avantage, comme notre maire en a l’habitude, une belle façon de manipuler les faits comme notre maire en a l’habitude.
Effectivement c’est une vraie satisfaction de voir pour la première fois depuis 2001 (et non depuis 2008), que Pascal MONTECOT prenne en considération la revendication d’un collectif de citoyens, qui depuis 10 ans mène un combat sanitaire, afin que le « principe de précaution » soit appliqué.
En mettant à l’ordre du jour de cette réunion la délibération permettant à la commune de résilier les baux en bonne et due forme, le maire a fait ce qu’il aurait dû faire dès la constitution du premier collectif des Vigneroles.
Jusqu’au bout Pascal MONTECOT a essayé de se justifier, est apparu comme le « commercial » des opérateurs. Non monsieur le maire, contrairement à vos affirmations, ce n’est pas grâce au courrier, sans valeur juridique, que vous leur avez adressé il y a un an, grâce à vos démarches, vos échanges avec ORANGE et BOUYGUES, que les baux ont pu être résiliés plus facilement. C’est la commune qui était en position de force, puisqu’elle pouvait résilier les baux, purement et simplement, avec un préavis de 6 mois. C’est donc bien la commune qui avait tous les atouts en mains, tout le reste, c’est-à-dire vos explications farfelues, n’est que littérature !
Les opérateurs et la commune ont maintenant un an pour trouver un terrain, éloigné des habitations, qui accueillera les nouvelles antennes.
Cette année de délai est l’occasion de revoir GLOBALEMENT la question des antennes relais sur notre commune : celles implantées sur les logements sociaux de la Prouvenque et sur le toit de la cave coopérative, à quelques dizaines de mètres des écoles.
Le premier magistrat de la commune va sans doute dire qu’il est difficile de faire quelque chose, puisque sur ces deux sites nous avons à faire à des propriétaires privés. C’est vrai, mais :
Pour la cave coopérative, la commune étant détentrice de 2000 parts, peut donc à ce titre avoir communication des baux Bouygues et S.F.R., intervenir auprès du Conseil d’administration afin de demander l’application du principe de précaution. De plus parmi les autres « coopérateurs » certains sont propriétaires de terrains au Sud de la commune, éloignés d’habitations … Et La commune est également propriétaire de terrains tant au NORD qu’au SUD.
Pour la Prouvenque : Le propriétaire est la LOGIREM, un bailleur social. Notre maire peut très bien solliciter l’appui du Conseil Général et du Conseil Régional, l’un comme l’autre ont suffisamment de « moyens de pressions » pour demander l’application du « principe de précaution ».
Monsieur le maire, dès à présent vous avez la possibilité de créer une commission Ad hoc ouverte à l’opposition, à des résidents de la Prouvenque, aux parents d’enfants et aux enseignants des écoles Garcin et Besson, afin de pouvoir travailler en toute quiétude sur le sujet.
Monsieur le maire, dès aujourd’hui, vous avez un choix à faire entre les opérateurs de téléphonie mobile, et la santé de vos administrés ! Alors faites-le … AVANT MARS 2014…
Suite à cette réunion du conseil municipal du 26 septembre, voici le communiqué édité par le Collectif des Vigneroles.