Ce n’est pas nouveau direz-vous, certes, mais voici un nouvel exemple du peu de considération de la part du premier magistrat de la commune à l’égard de l’ENSEMBLE des élus.
Suite à la démission de Didier GAULON, c’est un nouveau conseiller qui doit « monter » pour le remplacer. « Dans les communes de 3500 habitants et plus, le candidat venant sur la liste immédiatement après le dernier élu, est appelé à remplacer le conseiller élu sur cette liste dont le siège est devenu vacant. L’installation du nouvel élu doit être consigné dans le procès-verbal de réunion » (article L.270 du code électoral). Si aucun formaliste particulier n’est prévu pour le remplacement, la pratique d’un travail d’équipe, ne serait-ce qu’en ce qui concerne l’information des élus, aurait voulu que ce changement soit au moins inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal du 26 septembre, cela aurait évité que peut être, les élus découvrent comme nous en mairie, le nom du nouveau conseiller, Maria TUR, sur l’ex-boite aux lettres de Didier GAULON.
Mme TUR était en 28ème position, sur la liste ENSEMBLE POUR PELISSANNE en 2008, arrivaient devant elle : Isabelle MOAL (26ème) et Fabien HOLVECK (27ème).
Les Hirondelles vous livrent donc en exclusivité, avant ce conseil municipal, les explications que le maire (ou son premier adjoint), va donner : « Mme MOAL et M. HOVELCK, avaient souhaité lors des élections de 2008, se présenter sur notre liste en position de non-élu. Mme MOAL, nous a confirmé son choix et a donc décliné le mandat qui lui revenait. Venait alors M. HOLVECK, celui-ci ayant exprimé la même position, c’est donc Mme TUR qui a été sollicité et qui a accepté le mandat qui lui revenait ».
Pour rappel, M. HOLVECK ne peut être conseiller municipal du fait que son ami Pascal MONTECOT vient de l’embaucher (conseil municipal du 20 juin dernier) comme Chargé de mission en matière d’audit culturel et de pilotage de projet, poste qui débouchera à l’issue de la mission sur le poste de directeur de l’action culturelle. Alors que les communes vont être confrontées aux réductions des dotations et aux conséquences qui en découleront en matière de fiscalité locale, notre monarque ne trouve pas mieux que de créer un poste, dont la commune peut se passer, en réalisant de surcroit une embauche de complaisance.
Pascal MONTECOT, Fabien HOLVECK, deux compères de longue date.