Après sa lamentable prestation lors du conseil municipal du 31 mars 2011, c’est ce que va encore dire Pascal Montécot, à la lecture du dernier trait d’Union puisque nous retrouvons dans ce numéro, un article sur la « maison du garde-barrière », sur ce que notre maire appelle des pistes cyclables, sur la nécessité d’une maison des associations, sur la mutation du responsable d’exploitation - « le boc » comme l’appelaient ses subalternes - , sur l’opacité montécale, sur le turn-over à l’urbanisme.
Ce dix-huitième numéro du trait d’Union, nous a permis d’apprendre que la séance du conseil municipal du 31 mars n’avait pas été suspendue (comme cela se devait) suite à l’irruption de « dangereux terroristes ». C’est pourtant ce qui est transcrit dans le compte rendu de cette séance : « il a fallu suspendre la séance du Conseil et la Police Municipale a fait évacuer Monsieur Gilbert LAURENT et les personnes qui l’accompagnaient ».
Si comme l’affirme la réponse faite par le cabinet d’avocats conseils, la suspension n’est (peut-être) pas obligatoire, par contre ce qui est obligatoire, c’est que le compte rendu reflète la vérité, et ce n’est apparemment pas le cas. Ce qui « ouvre » une porte aux élus d’Objectif Pélissanne, pour saisir la justice, et ce d’autant plus qu’en matière de justice, la roue commence à tourner…
Notre maire voit des taupes partout, des citoyens manipulés partout. Ce type d’argument ne nous surprend pas, c’est un leitmotiv pour lui et ses amis de l’UMP, lorsqu’ils n’ont pas d’arguments ou sont à bout d’arguments, ils voient des complots partout, des gens manipulés partout, des taupes partout : c’est la faute aux socialo-communistes, c’est la faute aux 35 heures, et pourquoi pas au Front Populaire avec ses congés payés, avant au moins les patrons étaient tranquilles, ils n’étaient pas emmerdés par tous ces empêcheurs de tourner en rond, ces « bouffeurs » de bénéfices ! Ils pouvaient même faire travailler les enfants !
Notre Montécot doit aussi penser que les hirondelles sont noyautées par « Pélissanne Culture et Citoyenneté », la preuve ? Les hirondelles ont apprécié tout le travail de fond cette association, ses actions concrètes, développés dans le bulletin d’information « Terre citoyenne » entre octobre 2001 (n° 1) et juin 2007 (n° 24), nous nous retrouvons pleinement dans de nombreux articles touchant à notre village, aux problèmes de société. La relecture de ces « pages jaunes » est riche d’enseignements, avec des sujets toujours d’actualités : accès handicapés à la mairie, la maison du parc Maureau, la maison de Mireille et Costanzo (Maison Arnaud et son parc), la place des associations n’ayant pas fait « allégeance » au maire, les questions d’urbanisme, l’aménagement de pistes cyclables partout où cela est possible et notamment sur les voies de communications abandonnées.
Oui, monsieur le maire, ne vous en déplaise, les hirondelles discutent, échangent, que ce soit avec des membres de P.C.C., d'Objectif Pélissanne, avec des élus de la Majorité Municipale, ou tout simplement avec des Pélissannais Lambdas !
Mon Pôvre Pascal, avec ta phobie des complots, t’es pas au bout de tes peines !
Ce trait d’union conclut avec une rumeur, en voici une autre : Sa Majesté ne se représenterait pas aux prochaines municipales…
… son premier adjoint, prétendant au « trône », commencerait déjà à poser des « jalons » en loucedé. Putain de taupes !
Nous n’avons vraiment pas besoin d’un clown de Montécot, pardon, d’un clone de Montécot, mais d’une équipe municipale, dont la seule préoccupation sera d’être au service des Pélissannaises et Pélissannais, en mettant tout en œuvre pour leur permettre d’être acteurs et non spectateurs dans la vie quotidienne de leur village.
De l’utilité de se replonger dans les « pages jaunes »
Nous l’avons déjà dit, « Terre Citoyenne » est une mine d’informations. Lors des conseils municipaux du 17 novembre 2008 et 16 février 2009, deux délibérations (votées à l’unanimité) nous avaient choqués, nous les avions rangées dans un tiroir, que nous avons hélas avons omis de rouvrir. Ces deux délibérations (fac-similé ci-après) n’avaient de surcroît, soulevé la moindre question.
Conseil municipal du 17 novembre 2008
Conseil municipal du 16 février 2009
Voici maintenant le fac-similé d’un article publié dans le n° 19 de « Terre Citoyenne » (novembre 2005).
Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cet article. Il ne nous reste qu’à ajouter :
- Ces pratiques que nous rejetons, ont-elles cessé ? Depuis le 16 février 2009, Nous n’avons trouvé aucune délibération ou simplement information sur ce sujet, dans les comptes rendus des conseils municipaux.
OPACITE, OPACITE, QUAND TU NOUS TIENS …