Depuis mon arrivée à Pélissanne, en 2007, j’avais pour habitude de me servir en vin à la cave coopérative.
Depuis environ 3 semaines une rumeur circulait sur le village : l’employée de la cave qui depuis plusieurs dizaines d’années y travaillait, aurait été licenciée.
Je me suis donc renseigné, à droite et à gauche, pour reprendre l’expression, et ce matin lorsque je me suis rendu à la cave pour me réapprovisionner, les renseignements que j’avais recueillis m’ont été confirmés.
Salariée depuis 30 ans, cette personne vient donc d’être licenciée pour motif économique !
Pourtant en 2010, les « vignerons de Pélissanne » ont ouvert un « point de vente en centre ville. Ce seraient-ils fourvoyés dans leur « étude de marché », faisant ainsi payer leur erreur de gestion à une salariée ? Si tel n’est pas le cas, ce licenciement répondrait alors au principe de la sacro-sainte « rentabilité » : gagner encore plus avec toujours moins de personnel !
Depuis plusieurs années, la municipalité octroie une subvention de 2287,00 € à la cave coopérative vinicole de Pélissanne. Il serait plus que scandaleux que l’an prochain cette subvention soit renouvelée même si cette subvention est destinée à « dédommager » l’utilisation du parking, par les parents des enfants du groupe scolaire Mistral. L’argent des contribuables Pélissannais ne doit pas être destiné à SOUTENIR DES LICENCIEMENTS ! « Les vignerons de Pélissanne », encaissent déjà, chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’euro avec les antennes relais implantées sur le toit de la cave et ce au mépris du principe de précaution, principe de précaution dont fait également fi le maire de notre commune. Faut-il rappeler que ces antennes relais sont installées à moins de 100 mètres du groupe scolaire « Frédéric Mistral » ?
Faut-il rappeler que la commune est, avec ses 2000 parts, le 4ième actionnaire (sur 43 sociétaires et 33 389 parts) ?
Pour information, les 3 premiers actionnaires sont (PV de l’AG extraordinaire du 26 mars 2009):
1) CAIRE Francis - 7460 parts
2) Earl Mas de Brau (famille CADEAU) - 4250 parts
3) MEINFFREN Vincent – 3200 parts
Désormais j’irai acheter mon vin ailleurs !
Gilbert LAURENT