C’est ce que rapportait Le Régional du 17 au 23 aout.
Le problème n’est pas nouveau. Cela a commencé en 2002, lorsque sa Majesté Montécot 1er a décidé de changer la date de la fête votive de Pélissanne (Saint Maurice). Dans un premier temps il avait pensé instaurer la nouvelle fête votive le 17 mai.
Le maire, Pascal Montécot n’entend pas céder : Les forains ne retourneront pas sur la place Roux de Brignoles. Selon le maire il faut laisser du temps aux Pélissannais : Ils vont s’habituer à venir au stade, mais il faut également apporter du renouveau dans les manèges pour rendre de l’attrait à la fête. A ce sujet nous sommes prêts à aider financièrement les forains. Notamment sur les droits d’occupation de sols. Ils ne doivent pas être inquiets. On est là pour les satisfaire. » - extrait in-extenso de l’article du Régional –
Une parfaite réponse de technocrate ! Le même type de réponse apporté au Monde Paysan que ce soit par notre Gouvernement ou par Bruxelles. Aux demandes de pouvoir vivre de son travail, qu’il soit correctement rémunéré la seule solution trouvée par toute cette clique de technocrates est la distribution d’aides, et bien souvent pas à ceux qui en auraient le plus besoin !
« On est là pour les satisfaire » conclut sa Majesté ! Oui mais à conditions qu’ils se soumettent aux désidératas de sa Majesté !
Les forains ont devant eux une quinzaine de jours pour réfléchir quant aux moyens pour ramener le maire de Pélissanne à de meilleures intentions à leur égard, tout en ayant à l’esprit la devise de sa Majesté « diviser pour mieux régner ».